Onglets

lundi 25 mars 2013

Tarte à la crème de marrons




J'adore la crème de marrons (et je ne suis pas la seule). Nous la mangeons sur des crêpes  en gâteaux, en tiramisù (recette à venir sur le blog), à la petite cuillère, avec du fromage blanc, bref nous en sommes des inconditionnels. Je vous propose aujourd'hui la recette de la tarte à la crème de marrons. Une recette toute simple mais tout simplement délicieuse et qui n'est pas écoeurante !




Les ingrédients : 
- un grand pot de crème de marrons Clément Faugier (je mets environ 350 g de crème de marron sur un pot de 500 g)
- 2 oeufs
- une pincée de sel pour les blancs en neige
- de la ricotta (250 g)
- une pâte brisée (fait maison ou achetée en grandes surfaces, ça dépend du temps livre que vous avez)

La recette :

Préchauffez votre four à 200° C. Séparez les jaunes d'oeufs des blancs. Mélangez la ricotta avec les jaunes d'oeufs dans un grand saladier. Rajoutez la crème de marrons (environ 350 g) tout en mélangeant bien. Vous pouvez rajouter du sucre si vous le souhaitez. Personnellement, je fais cette recette sans sucre pour la simple et bonne raison que la crème de marrons est assez sucrée comme ça.



Dans un autre récipient, montez vos deux blancs en neige (avec une petite pincée de sel). Une fois qu'ils sont fermes, incorporez-les à votre mélange délicatement, sans les casser. Versez le mélange sur la pâte et enfournez 25 minutes au four à chaleur tournante à 200 °C. Vérifiez ensuite en enfonçant la pointe d'un couteau au coeur de votre tarte si elle est assez cuite. Laissiez refroidir et dégustez !








Si vous aimez la crème de marrons, je vous conseille également le petit livre des "30 recettes cultes - crème de marrons Clément Faugier" publié chez Marabout de Sandra Mahut (3€50)

dimanche 24 mars 2013

Critique cinéma : The Place beyond the pines



"Qui sème l'éclair, récolte le tonnerre"




Peut-être avez-vous entendu parler de Ryan Gosling, acteur caméléon, mutique, tendu, qui a promené son regard bleu azur de la romance N'oublie jamais au violent Drive, en passant par plusieurs films aussi divers que de qualité. Son dernier film, The Place beyond the pines, s'inscrit dans la lignée des grands films d'auteurs américains qui laissent un goût de soufre dans la bouche. Si on devait comparer Derek Cianfrance, jeune réalisateur dont c'est le second film à paraître en France (le premier étant inédit), à quelqu'un, ce serait James Gray. Les deux hommes partagent le goût des atmosphères sombres, des tragédies douloureuses et des (anti)-héros tristes et sauvages mais aussi du déterminisme familial et social. Néanmoins, ne réduisons pas Derek Cianfrance à une pâle copie de James Gray : celui-ci a réussi à créer, et ce, dès son second long métrage (Blue Valentine, avec Michelle Williams et Ryan Gosling,épatants de justesse), sa marque, son univers. The Place...est une fresque en trois parties se déroulant sur 15 ans (deux générations), nous plongeant dans une Amérique perdue, corrompue, violente. D'une durée de 2h20, le film prend le temps de dérouler les enjeux, complexes, qui vont se nouer entre les différents protagonistes, sans jamais manquer de rythme.

Luke (Gosling, donc) traîne ses tee-shirts Metallica, ses tatouages et sa moto de ville en ville avec un "cirque". Lorsqu'il revoit Romina (Eva Mendes, sobre), il découvre qu'il a un fils de un an. Il arrête le cirque et décide de se lancer dans le braquage de banques pour assurer un avenir meilleur à ces deux êtres qui sont désormais liés à lui. Jusqu'au jour où il croise le chemin de Avery Cross (Bradley Cooper, excellent un homme torturé), un jeune flic qui veut le coincer. Je n'en raconterais pas plus, pour ne pas gâcher le suspense. Sachez juste qu'un film de cette qualité scénaristique est rare, d'autant qu'il est servi par une belle mise en scène et une musique sublime. Un film puissant, passionné, troublant, tragique, porté par des acteurs en état de grâce.